L'ARTHROSE
L’arthrose est une maladie dégénérative des articulations liée au vieillissement. Elle touche 65% de la population à partir de 65 ans et elle peut atteindre toutes les articulations.
Il s’agit d’une destruction du cartilage articulaire qui peut aussi atteindre l’os.
- Lorsqu’il est sain, le cartilage permet aux os qu’il recouvre de « glisser » l’un sur l’autre.
- Quand il est touché par l’arthrose, le cartilage va s’abîmer, se fissurer, diminuer d’épaisseur puis disparaître complètement. L’articulation va alors perdre en mobilité et petit à petit créer un handicap. Des ponts osseux vont progressivement avoir tendance à faire fusionner les différents os entre eux.
Les zones les plus touchées par l’arthrose sont : les cervicales, les lombaires, les mains, les genoux et les hanches.
Les causes de l’arthrose
- L’âge : 65% sont touchés par l’arthrose à 65 ans, 80% à 80 ans
- L’excédent de poids
- Le port de charges lourdes
- Des gestes répétitifs ou des gestes mal exécutés
- Des séquelles de traumatismes (fractures, entorses, luxations) même anciens
Les symptômes de l’arthrose
Il faut savoir qu’une personne peut avoir beaucoup d’arthrose sans aucune douleur. A l'inverse une personne peut avoir des douleurs importantes sans pour autant avoir beaucoup d’arthrose.
En général, quand la douleur apparaît, elle est de type inflammatoire : il s’agit d’une poussée d’arthrose : la douleur survient spontanément, elle sera sourde et profonde, à prédominance matinale (associée à une raideur) mais pourra aussi réveiller la nuit. Elle sera quasi-permanente et pourra persister au repos.
En dehors de ces poussées congestives d’arthrose, la personne atteinte n’a généralement pas de douleur permanente, c’est une douleur mécanique qui se calme dès que l’articulation est au repos. Mais au fil des mois et des années, la douleur est de plus en plus présente et de plus en plus forte. Par ailleurs, la dégradation de l’articulation, du cartilage, puis des autres éléments de l’articulation vont ajouter à cette douleur une raideur articulaire progressive ainsi que des tensions musculaires associées.
L’arthrose cervicale
Chez une personne jeune, le début de l’arthrose cervicale se manifestera par une poussée inflammatoire. La douleur apparaîtra spontanément sans raison particulière, un matin au réveil. Le cou sera plutôt souple, sauf le matin ou l’on pourra trouver une raideur provisoire.
Si l’arthrose est installée depuis longtemps, le cou sera enraidi et la mobilité fortement réduite. Cela va, bien sûr, entraîner une gêne lors des mouvements.
L’enraidissement et surtout les tensions musculaires associées portant sur la nuque, les épaules, le bras et la tête, peuvent provoquer des douleurs, et éventuellement des céphalées de tension (maux de tête), des migraines et/ou des vertiges.
L’arthrose lombaire
Elle peut engendrer raideur et douleur dans le bas du dos ou encore une douleur dans la fesse et derrière la jambe (sciatique) ou bien devant la jambe (cruralgie). Nous pensons souvent à tort qu’une sciatique ou une cruralgie a forcément une origine discale (hernie discale). Or l’arthrose touchant les articulations postérieures va venir irriter la racine nerveuse qui passe à proximité. De plus, l’arthrose est un facteur de risque de spondylolisthésis (glissement d’une vertèbre vers l’avant rétrécissant le canal lombaire) et de canal lombaire étroit.
La survenue d’arthrose lombaire est favorisée par l’hyperlordose lombaire (cambrure excessive), le manque d’activité physique, l’excès de poids, des antécédents familiaux d’arthrose, etc..
L’arthrose de la hanche
L’arthrose de hanche survient en moyenne après 50 ans. C’est la pathologie de la hanche la plus fréquente. Elle peut entraîner des douleurs dans l’aine, dans la cuisse, parfois même jusqu’au genou. La douleur est présente à la marche et disparaît au repos, au bout de quelques années d'évolution elle peut réveiller la nuit au changement de position. Elle apparaît soit dès les premiers pas soit au bout d'un certain temps de marche. Cette douleur peut être accompagnée d’une raideur dans la hanche qui va gêner les mouvements et/ou de douleurs au niveau du bassin.
Le traitement chiropratique de l'arthrose.
La Chiropraxie permet de restaurer de l’amplitude aux articulations touchées.
En effet elle va permettre de faire gagner de la mobilité, or la nutrition des cartilages,
L’intégrité des tissus et leur régénérescence sont dépendants de la mobilité articulaire.
Ainsi une amélioration de la mobilité articulaire par le traitement chiropratique (non invasif et non médicamenteux) va non seulement diminuer la gêne et la douleur et également ralentir la progression de l’arthrose.
Le traitement s'effectue principalement grace à l'usage d'un appareillage spécifique destiné a effectuer des tractions vertèbrales.
LA DISCOPATHIE
La discopathie se traduit par des douleurs au niveau du dos. Il est important de la traiter avant qu'elle n'engendre des complications.
La discopathie est une maladie qui touche le disque intervertébral, le disque situé entre deux vertèbres de la colonne vertébrale. Sa forme la plus fréquente est la discopathie dégénérative qui est un processus principalement dû à l'arthrose. Elle se traduit par une rigidification, ainsi qu'un tassement progressif du disque, le plus souvent de celui placé à la jonction lombosacrée, entre les vertèbres L5 et S1. La discopathie est la maladie la plus fréquente de la colonne vertébrale.
Ses Causes
La discopathie peut survenir à n'importe quel âge même si le vieillissement est un des facteurs favorisant. Généralement, la maladie survient à cause de microtraumatismes répétés ou d'un stress physique, mais elle peut aussi être due à des anomalies congénitales. L'usure du disque intervertébral peut apparaître à n'importe quel niveau de la colonne vertébrale, mais elle est plus fréquente dans le bas du dos, au niveau des lombaires.
Ses Symptômes
La discopathie se traduit par des douleurs à la nuque ou au dos selon le niveau touché. Les lombalgies et les douleurs au bas du dos sont généralement les symptômes
les plus fréquents. L'évolution de la discopathie peut aussi entraîner une compression des racines nerveuses (sciatique, cruralgie, névralgie cervico-brachiale), provoquant des douleurs soient
locales ou encore dans un membre. Il peut aussi survenir une raideur dans la colonne vertébrale, notamment en fin de journée.
Son traitement chiropratique
Depuis plus de 50 ans les chiropracteurs utilisent des tables de décompression des disques en flexion. Ces techniques sont exclusivement chiropratiques et nécessitent des tables spécifiques dont seuls les chiropracteurs qui en sont équipés, ont le droit de faire usage. Cette technique est non manipulatoire en effet il n’est pas nécessaire en phase aiguë de faire craquer la zone impliquée.
Grâce à cette technique :
- Le disque augmente sur le plan de la hauteur donc le décomprime.
- La flexion combinée traction diminue la saillie du disque (hernie) et réduit la sténose du canal lombaire.
- La flexion étire le ligament jaune pour réduire la sténose.
- La flexion ouvre le canal vertébral de 16 %.
- La flexion augmente le transport des métabolites dans le disque.
- La flexion ouvre restaure de l'espace dans les articulations zygoapophysaires et réduit la pression sur le disque.
La décompression permet d’agrandir l’espace par lequel les nerfs sortent de la colonne vertébrale et donc de soulager les cruralgies et les sciatiques ou encore les névralgies cervico brachiales.
Lorsque l'on souffre d'une discopathie il ne faut pas attendre trop longtemps sans traitement sans cela elle évolue souvent en hernie discale.
DOULEUR DU COU OU CERVICALGIE :
La cervicalgie est une maladie commune qui affecte de 50 à 70% de la population au moins une fois dans sa vie. Sa gravité peut varier de la simple nuisance à un handicap majeur.
La cervicalgie, communément appelée "torticolis", est une douleur localisée à la nuque. Le cou est la partie la plus délicate de la colonne vertébrale et aussi la plus facilement blessée. Il comprend 7 vertèbres qui sont reliées entre elles par des ligaments et des muscles. L'élasticité du cou permet une grande mobilité mais prédispose aux blessures. Une mauvaise posture, dormir sur le ventre, s'endormir sur une chaise, les chutes, les entorses et les étirements musculaires, les accidents de voiture prédisposent tous à des douleurs au niveau des vertèbres cervicales.
Les différents types de cervicalgies sont liées ou provoquent :
- l’arthrose : c’est une maladie dégénérative articulaire qui se caractérise par une érosion du cartilage et la production de tissu osseux supplémentaire : les becs de perroquet.
- La névralgie cervico-brachiale (NCB) : ce sont des douleurs qui naissent au niveau du cou, qui se projettent le long du bras et peuvent descendre jusqu’aux doigts, elles peuvent aussi s'associer à des fourmillements. Cela correspond au « pincement » d’un nerf au niveau du cou. Cela est lié à une hernie discale le plus souvent.
- La myélopathie cervicarthrosique : comme son nom l’indique, il s’agit d’une souffrance de la moelle épinière. Elle est consécutive à une diminution du diamètre du canal rachidien à cause de l’arthrose. Sans traitement elle peut provoquer à terme une paralysie.
- Le torticolis : IL s'agit une très forte contracture musculaire qui empêche tout mouvement de la tête.
- Le coup du lapin : il entraîne un étirement des ligaments du cou on parle alors d’entorse cervicale, 95% des victimes d’un accident de la route souffrent des conséquences d’un coup du lapin à court ou à long terme.
- Le syndrome de la traversée cervico-thoraco-brachiale (également appelé TOS) : correspond à une compression des vaisseaux et des nerfs destinés aux bras. Cela entraîne une sensation de lourdeur et de fatigue dans le bras.
Traitement chiropratique de la cervicalgie :
Les ajustements cervicaux et/ou l'usage de systèmes de tractions spécifiques à la chiropraxie sont effectués en toute sécurité par votre chiropracteur et vont permettre d’augmenter l’amplitude active du mouvement cervical et apportent aussi une amélioration significative de la douleur comparée à la kinésithérapie ou aux traitements médicaux classiques.
Ce traitement est spécifique
Les chiropracteurs disposent en effet de techniques, d'outils et de droits thérapeutiques dont ni les ostéopathes ni les kinésithérapeutes ne disposent.
Pour résumer concernant les actes autorisés et interdits en ce qui concerne les chiropracteurs et les ostéopathes :
Oui= Autorisé Non= Interdit
|
Chiropracteurs |
Ostéopathes |
Mobilisations |
Oui |
Oui |
Manipulations non forcées |
Oui |
Oui |
Manipulations avec vecteur de force |
Oui |
Non |
Mobilisations et manipulations instrumentales |
Oui |
Non |
Mobilisations et manipulations mécaniquement assistées |
Oui |
Non |
Manipulations non forcées des cervicales |
Oui SANS AVIS MEDICAL |
Oui SEULEMENT SOUS AVIS MEDICAL |
Manipulations avec vecteur de force ou instrumentales des cervicales |
Oui
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Non |
Possibilité de donner des conseils à visée antalgique |
Oui |
Non |
Traitement des troubles fonctionnels |
Oui |
Oui |
Traitement de troubles de l‘appareil locomoteur et de leurs conséquences |
Oui |
Oui |
Si vous souhaitez en savoir davantage à propos des différences en les chiropracteurs, les ostéopathes et les kinésithérapeutes vous pouvez vous rendre à la page Foire aux questions
LA SCOLIOSE
La scoliose est une déviation sinueuse de la colonne vertébrale dans les trois plans de l'espace : inclinaison dans le plan frontal, rotation des vertèbres dans le plan horizontal et inversion des courbures dans le plan sagittal.
Elle concernerait 1 à 3% des enfants et ne nécessite une prise en charge médicale spécifique que dans certains cas.
Ses causes :
Elles sont multiples, et encore mal définies :
- origine familiale
- origine génétique
- origine neurologique
- origine biomécanique
- origine environnementale
- origine idiopathique c'est à dire sans cause connue.
Il existe différents types de scoliose :
- l'attitude scoliotique : c'est une scoliose inférieure à 10° de déviation. Elle se corrige généralement en position couchée.
- la scoliose primaire : c'est une maladie à part entière, sans cause connue. On parle aussi de scoliose idiopathique.
- la scoliose secondaire : malformation d'une ou plusieurs vertèbres, maladies neurologiques comme la maladie de Duchenne ... une scoliose peut être le symptôme d'une pathologie sous-jacente.
Evaluation, surveillance, traitements :
Quand on suspecte une scoliose, l'examen complémentaire de choix est la radiographie, ou encore la téléradiographie du rachis. Cette image permet d'évaluer l'angle (et donc la gravité) de la scoliose, ainsi que le sens et la position de la déviation. Elle permet également de déceler sa cause dans certains cas. La scoliose étant une pathologie liée à la croissance de la colonne vertébrale, une surveillance régulière, notamment en période de croissance, est souhaitable afin de surveiller l'évolution de la scoliose et ce dès l’âge de 5 ans.
La radiographie permet également de mesurer le degré d'ossification de la colonne vertébrale. Son traitement est fonction de l'importance de la scoliose, et va de l'abstention thérapeutique, à la chirurgie dans certains cas extrêmes, ce qui est heureusement fort rares. Quoi qu'il arrive, l'évolution d'une scoliose s'arrête avec la croissance de l'enfant mais les douleurs persistent toute la vie.
Rôle de la chiropraxie
chez l'enfant ou l'adolescent scoliotique :
Une prise en charge chiropratique régulière permet en général de stopper l'évolution d'une scoliose. En effet, en assurant un bon équilibre du bassin et une bonne liberté de chaque segment vertébral,
il est possible dans la plupart des cas avoir des résultats satisfaisants.
Le chiropracteur peut également lutter contre l'enraidissement de la colonne vertébrale qui est fréquemment observée chez les scoliotiques.
Rôle de la chiropraxie chez l'adulte :
Soulager les douleurs mécaniques liées aux blocages vertébraux ainsi qu'aux contractures musculaires associées. A l’âge adulte le chiropracteur peut soulager mais en revanche comme tous les autres traitements existants il ne peut pas diminuer l'angle de la scoliose car la croissance osseuse est terminée. C'est ce pourquoi le rôle du dépistage et du traitement chez l'enfant est primordial afin de minimiser les conséquences ultérieures et éviter de s'exposer à des douleurs toute sa vie.
LE TORTICOLIS
Bien souvent le terme de torticolis est utilisé à tort pour désigner une douleur au cou accompagnée d’une diminution des mouvements de la tête. Mais il faut distinguer le torticolis et le « pseudo torticolis ».
Dans le langage courant il s’agit d’un blocage aigu douloureux du cou.
On distingue :
Le torticolis chronique demande des soins chiropratiques plus particuliers et plus prolongés que ceux requis par le torticolis "occasionnel". C’est ce pourquoi un traitement chiropratique précoce est souhaitable pour stopper toute complication et favoriser un retour rapide à la normale.
Il ne faut pas sous-estimer un torticolis. C'est un désordre neuro-musculo-squelettique. C'est à dire qu'il est relié à des dérangements de la musculature et de la mécanique vertébrale dans la région du cou. Toute négligence dans le traitement du torticolis peut engendrer des modifications permanentes de la colonne cervicale et de la musculature environnante et favoriser l’apparition de l’arthrose.
L'approche thérapeutique de choix est l‘ajustement vertébral ou encore les tractions vertébrales effectuées grâce au matériel dont seul le chiropracteur dispose. Elle vise directement la cause du désordre. Il est important de faire corriger rapidement un torticolis par un chiropracteur.
Par sa formation spécialisée et son expérience clinique poussée, il est en mesure de localiser, d'évaluer et de corriger la plupart des problèmes affectant le cou et la colonne vertébrale. Le traitement chiropratique est efficace comme en atteste l'académie de Médecine.
DORSALGIES (DOULEURS DORSALES)
Les pathologies les plus fréquemment rencontrées sont d’origines mécaniques:
- L’algie inter scapulaire : c’est une douleur de type crampe ou brûlure entre les omoplates, déclenchée par la fatigue ou le maintien de mauvaises postures prolongées. Cette douleur est due à un « blocage » en bas des cervicales ou le long des omoplates. Ces douleurs sont très fréquemment retrouvées chez les personnes qui travaillent longtemps devant un ordinateur, celles qui travaillent la tête en position fixe ou qui effectuent des mouvements répétitifs.
On distingue :
- Les dorsalgies musculaires : ce sont des douleurs liées à des contractures musculaires.
- Les douleurs costales ou la névralgie intercostale : elles peuvent survenir suite à un faux mouvement alors les douleurs sont majorées par les mouvements et/ou la respiration. Dans ce cas la manipulation costale ou vertébrale reste le meilleur traitement.
-La hernie discale thoracique est extrêmement rare mais potentiellement grave si elle est volumineuse.
- L’arthrose : maladie dégénérative articulaire, qui entraîne une raideur et des douleurs associées.
- La scoliose.
Le chiropracteur déterminera quelle est la nature de votre pathologie et si il est capable de la traiter ou pas. Il vous réorienter vers le thérapeute le plus adapté à votre cas si ce dont vous souffrez ne rentre pas dans son champ de compétences. Au moindre doute, des examens complémentaires pourront être demandés.
DOULEURS LOMBAIRES (LOMBALGIES)
Les douleurs du bas du dos affectent une grande partie de la population Française et peuvent s’avérer très invalidantes. Certaines personnes ne savent pas comment traiter efficacement leur lombalgie. En effet, pour ce type de pathologie les médicaments sont souvent insuffisants car ils ne font que dans le meilleur des cas masquer un certain temps les symptômes mais ils n'en traitent pas la cause.
Pour le traitement de la lombalgie la chiropraxie est la solution idéale dans de nombreux cas. Encore faut-il avoir posé le
bon diagnostic. C’est au chiropracteur, expert de la colonne vertébrale qu’il faut s’adresser. Il sera le plus à même de savoir s’il peut vous soulager ou non.
Différentes lésions squelettiques ou musculaires peuvent être responsables de douleurs lombaires. C’est en fonction de ces
lésions que le chiropracteur élaborera son plan de traitement.
On distingue :
- Les lombalgies discales
Les lésions peuvent se situer à différents niveaux du disque intervertébral : soit en profondeur, soit en périphérie. Si les lésions sont situées en périphérie, c’est l’anneau fibreux qui constitue le disque intervertébral qui est touché, il va alors se fissurer.
Si les lésions sont profondes c’est le noyau dit « pulpeux » qui est touché : soit il va se déshydrater et ne pourra plus
jouer son rôle d’amortisseur, soit il va s’échapper au travers d’une fissure localisée dans l’anneau fibreux : c’est ce que l’on appelle la hernie discale qui si elle est moins massive se nomme protrusion
discale.
- L’entorse discale est une fissuration de l’anneau fibreux suite à un faux mouvement ou à un effort de port de
charges.
- Le lumbago ou la lombalgie commune : c’est lorsqu’un fragment de « noyau central » s’insère dans une fissure de
l’anneau.
Le ressenti de la lombalgie correspond souvent à ce que les gens appellent à tort les vertèbres lombaires bloquées ou déplacées.
Traitement de la lombalgie par le chiropracteur :
Le traitement de la lombalgie dépend de son origine.
Le chiropracteur est formé à déterminer avec finesse la nature de la lombalgie ainsi que son degré de gravité.
Dans le cas de la lombalgie commune les manipulations peuvent être indiquées ainsi que les tractions vertébrales avec un matériel spécifique.
Dans le cas de la lombalgie discale le traitement est dépendant de la gravité de la lésion, de l'état inflammatoire du disque et d'éventuels autres symptômes associés. Si vous souhaitez en savoir davantage à propos du traitement je vous invite à consulter la page : Hernie discale
LA HERNIE DISCALE
Une page spécifique y est consacrée si vous voulez en savoir plus cliquez ici: Hernie discale
SCIATIQUE ET CRURALGIE
La sciatique est une affection provenant la majeure partie du temps du bas du dos. Elle est très fréquente et bien connue. Le terme sciatique désigne une douleur le long du trajet du nerf sciatique. La douleur résulte d’une compression du nerf à son origine ou encore au niveau de la fesse.
La cruralgie est une sorte de " sciatique du devant de la jambe". Dans ce cas la douleur est située devant la cuisse et peut descendre jusqu'au genou, c'est alors le nerf crural qui est touché et non pas le nerf sciatique.
Les causes de la cruralgie sont souvent les mêmes que celles de la sciatique.
La douleur "sciatique"
La douleur part de la fesse, descend dans la cuisse, derrière le genou, le long du mollet, jusqu’à la cheville ou aux orteils. La sciatique peut éventuellement être accompagnée de lombalgie (douleur lombaire). Le plus souvent, la douleur n’est pas sur le territoire entier du nerf : il arrive que la douleur se situe à la fesse et à la cheville par exemple, sans passer par la cuisse ou le mollet.
L’intensité de la douleur est variable, elle va de la simple gêne à la douleur insupportable. La douleur est parfois augmentée par la toux, l’éternuement ou la défécation. Certains mouvements peuvent être particulièrement douloureux, comme se relever de la position assise par exemple. Elle peut aussi dans certains cas être augmentée par le fait de rester trop longtemps en position assise.
La douleur typique de la sciatique est un coup d’électricité associé ou non à un engourdissement ou à un fourmillement le long de la jambe.
Se coucher en "chien de fusil", c’est-à-dire sur le côté, les jambes pliées et les genoux légèrement remontés est une position antalgique qui soulage parfois la douleur.
Il peut aussi y être associé une perte de sensibilité, de réflexe, voire une perte de force dans la jambe concernée.
Attention si la sciatique s'aggrave elle risque de provoquer une paralysie de la jambe et/ou une incontinence urinaire ce qui devient à ce moment une urgence chirurgicale.
La durée d’une sciatique est très variable. Elle peut durer de quelques jours à quelques mois.
Causes de la sciatique
L’origine de la sciatique est souvent la discopathie, la protrusion ou la hernie discale.
La hernie discale va venir irriter une des racines du nerf sciatique et par conséquent provoquer des douleurs sur le trajet du nerf. Le message passant par le nerf sciatique est par définition une impulsion électrique. Ce qui explique la douleur typique de la sciatique: le « coup d’électricité ».
L’arthrose peut également être à l’origine de douleur sciatique. Elle obstrue les trous de conjugaison par lesquels sortent les racines du nerf sciatique et les irritent.
Parfois, la combinaison d’une hernie discale et d’arthrose conduit à un rétrécissement du canal lombaire, il s'agit de l’endroit où passe la moelle épinière: On parle alors de canal lombaire étroit.
Dans ce cas les douleurs sont similaires à celle d'une sciatique et peuvent toucher les deux jambes simultanément et sont augmentées lors de la marche prolongée et diminuée par le fait de se pencher en avant.
Un autre type de sciatique, est le syndrome du piriformis (ou pyramidal). Le piriformis est un puissant muscle fessier au travers du lequel peut passer le nerf sciatique en fonction de sa propre anatomie. Parfois ce muscle fessier est très contracté par un déséquilibre du bassin ou par une assise prolongée et il va comprimer le nerf. La douleur est la même que celle d’une sciatique plus « classique », seule l’origine de la douleur diffère.
Syndrome Sacro-iliaque ou "bassin de travers"
En fait il s'agit d'une douleur sur le trajet du nerf sciatique qui n'est pas réellement une vraie sciatique mais qui peut être toute aussi douloureuse que cette dernière, son traitement est le même que pour les autres sciatiques.
Dans de nombreux cas, l’origine d’une douleur sciatique vient souvent du dos. Si la sciatique se concentre sur le mollet et la fesse par exemple, l’origine de la sciatique n’est pas forcement la fesse ou le mollet mais bien le bas du dos même si on ne souffre pas forcement du bas du dos.
La sciatique touche plus particulièrement les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de maux de dos, les personnes fortes, celles ayant un travail ou pratiquant un sport contraignant pour le dos ou encore en cas de traumatisme. Mais les mauvaises postures quotidiennes et un manque d’activité physique sont aussi des facteurs de risque non négligeables.
Cas de la femme enceinte:
Le mal de dos est fréquent lors d’une grossesse. La femme enceinte prend du poids, son centre de gravité se déplace vers l’avant, la lordose (cambrure lombaire) est accentuée et les douleurs apparaissent.
Pendant la grossesse, le corps va libérer des substances qui vont permettre au corps d’être plus « élastique » afin de s’adapter à sa nouvelle condition. La peau, les ligaments et le bassin ont besoin de faire de la place au bébé. Mais ces substances sont parfois insuffisantes et les articulations sacro-iliaques du bassin souffrent par excès de poids à supporter. Ceci engendre ce qu’on appelle un syndrome sacro-iliaque, qui mime des douleurs de sciatique. Poser un pied par terre devient alors insupportable.
La chiropraxie avec la sciatique et la cruralgie
Votre chiropracteur procédera à un examen minutieux afin de déterminer l’origine de vos douleurs. Il pourra ainsi agir directement sur la structure en cause, le disque intervertébral le plus souvent. En fonction de votre état il utilisera soit un traitement purement manuel soit des tables spécifiques de tractions vertébrales ou encore les deux conjugués afin de traiter les douleurs d'origines discales. Il vous donnera également des conseils de posture, des exercices. Votre chiropracteur pourra être amené à demander des examens complémentaires si votre cas le nécessite.
La chiropraxie est le traitement de choix d’une sciatique ou d'une cruralgie, quelle que soit l’origine de la douleur (une hernie discale n’est pas une contre-indication au traitement chiropratique bien au contraire).
La chiropraxie permet de stopper les douleurs plus rapidement, et de façon naturelle. En effet la chiropraxie va avoir un effet direct sur le disque, et donc sur les racines du nerf sciatique ou du nerf crural contrairement aux anti-inflammatoires qui se contentent de masquer les symptômes.
De plus, des soins préventifs éviteront une réapparition de la sciatique. La chiropraxie est un traitement efficace à long terme.
Son traitement est souvent couplé avec des tables de tractions vertébrales qui sont spécifiques à la chiropraxie. Son traitement ne nécessite pas forcement de manipulations mais l'usage d'autres techniques chiropratiques.
TENDINITES
Elles peuvent parfois survenir du jour au lendemain. On pense souvent qu’avec un peu de repos, elles disparaîtront en quelques jours. Des semaines après, les tendinites sont souvent présentes, elles sont insidieuses et elles commencent à devenir invalidantes au fil du temps.
On appelle "tendon" la partie fibreuse du muscle qui s’accroche à l’os. Les tendinites apparaissent souvent après un mouvement répétitif ou une mauvaise position au travail, le tendon peut frotter anormalement et l’inflammation apparaît.
Les mécanismes de compensations sont très souvent en cause dans les tendinites. Le praticien examinera avec soin les articulations à proximité. Souvent faute de soigner les cervicales, on va laisser une tendinite de l’épaule s’installer ou récidiver.
Quelques exercices et conseils pratiques pourront vous être proposés par le chiropracteur.
A titre d'exemples la chiropraxie traite :
Les tendinites de l'épaule.
Les tendinites du coude notamment l'épicondylite (tennis elbow).
Les tendinites du poignet et de la main.
Les tendinites de la hanche.
Les tendinites du genou.
Le traitement consiste principalement en un travail musculaire manuel et d'étirements spécifique à la fois au niveau de la zone inflammée et aussi à distance de cette zone.
L'ajout de tables d'etirements dont dispose le chiropracteur est une aide capitale dans le succés du traitement.
PERIARTHRITE DE L'EPAULE (CAPSULITE RETRACTILE)
Une périarthrite de l'épaule est due à une inflammation des tendons de la coiffe des rotateurs (muscles responsables des mouvements de rotation de l'épaule, le plus fréquemment atteint étant le muscle sus-épineux), de la bourse séreuse sous-acromiodeltoïdienne (espace de glissement entre muscle deltoïde et acromion, d'une part, et coiffe des rotateurs, d'autre part) et/ou de la capsule de l'articulation scapulo-humérale (entre l'omoplate et l'humérus).
Ces différentes atteintes pouvant être isolées ou associées. Elle est favorisée par des facteurs congénitaux (espace trop étroit entre tendons de la coiffe et voûte osseuse sous-acromiale, par exemple) ou acquis (utilisation professionnelle ou sportive excessive de l'articulation de l'épaule) ou encore consécutive à une chute récente ou ancienne.
Toutefois souvent on n'en connait pas l'origine exacte dans de nombreux cas.
Les symptômes peuvent être divers:
— Douleur de l'épaule, sans que les mouvements de celle-ci soient limités, du fait d'une tendinite du muscle sus-épineux ou du muscle long du biceps.
— Douleur aiguë de l'épaule avec limitation partielle ou totale des mouvements de celle-ci liée à une bursite (inflammation de la bourse séreuse).
— Blocage de l’épaule dû à une capsulite rétractile (rétraction et épaississement de la capsule articulaire de l'épaule), au cours de cette affection très douloureuse, les mouvements de l'épaule peuvent progressivement devenir impossibles (épaule gelée) et des douleurs nocturnes y sont associées.
Traitement:
Le traitement chiropratique vise à rendre toute sa mobilité à l’épaule grâce à un traitement musculo tendineux des différents muscles impliqués. Le chiropracteur traitera en parallèle les vertèbres cervicales et dorsales grâce notamment à son matériel de tractions vertébrales.
MAUX DE TETE, MIGRAINES
Le mal de tête est l’un des principaux motifs de consultation médicale. Il est également selon un récent sondage réalisé par
un magazine de consommateurs l’indication la plus fréquente d’insatisfaction face au traitement médical traditionnel.
Les maux de tête, comptent parmi les affections du système nerveux les plus répandues. Ces pathologies touchent quantité de personnes dans de nombreux cas de façon permanente. Il s’agit d’une manifestation douloureuse et souvent incapacitante.
On distingue plusieurs types de maux de tête d'origines vertébrales :
Les plus répandus : céphalées de tension, migraines, algies vasculaire de la face et céphalées chronique quotidienne. Ils sont responsables d’une incapacité importante.
Dans les pays industrialisés, les céphalées de tension affectent à elles seules les deux tiers des hommes adultes et plus de 80% des femmes. Ces maux de tête sont très souvent liés à des problèmes musculo-squelettiques cervicaux.
Ces types de maux de tête se manifestent le plus souvent par une douleur en haut du cou qui peut se diffuser dans la région frontale et sus-orbitaire (au-dessus de l’œil) ou encore en casque d’un côté du crane (migraine) mais pouvant se diffuser de l’autre côté de la tête si la crise est forte.
Ils sont souvent aggravés par le stress et peuvent dans certains cas s’associer à des vertiges.
On retrouve souvent un facteur déclenchant, le plus fréquemment au niveau cervical. Il est de type postural (mauvaise position sur l’oreiller, personne dormant sur le ventre ou encore certaines positions de travail notamment devant un ordinateur). Cela peut être aussi lié à un refroidissement de la nuque (vent, climatisation) ou un courant d'air sur le cou. Il peut également y avoir un facteur gynécologique, hormonal, digestif.
La chiropraxie pour combattre les maux de tête et les migraines :
Les chiropracteurs sont des spécialistes qui utilisent des techniques sûres et naturelles (à l'inverse des médicaments) pour stopper la douleur et obtenir un soulagement durable. En tant que tel, la chiropraxie peut vous faire découvrir des moyens efficaces dont vous n'avez peut-être jamais entendu parler.
Utilisées de pair avec des ajustements chiropratiques, ces alternatives sont peut-être la clé d'un traitement clinique pour éliminer vos migraines. Le traitement ne nécessite pas forcement de manipulations des cervicales.
La chiropraxie élimine la cause de la douleur à la tête en corrigeant les blocages vertébraux.
Pour se faire, les chiropracteurs appliquent une pression douce sur la colonne vertébrale appelée ajustement ou encore utilisent un appareillage de traction des cervicales spécifique. Le traitement rétablit efficacement le mouvement et l'alignement des vertèbres impliquées.
Attention on peut avoir des maux de tête pour de multiples raisons dont certaines peuvent être graves et d'autres bénignes. Le chiropracteur est formé pour déterminer si les maux de tête ou migraines dont vous souffrez sont d'origines vertébrales ou non. Au moindre doute il vous orientera vers le thérapeute le plus adapté à votre cas.
Il se manifeste par des fourmillements ou des engourdissements des trois premiers doigts de la main et peut provoquer une faiblesse de la main (difficulté à tenir ou à serrer).
Ces symptômes sont provoqués par la compression du nerf médian par des tendons, un os ou des muscles comprimés sous dans tunnel carpien au niveau du poignet.
Il s'agit de microtraumatismes ou de gestes répétés (musicien, secrétaire, ouvrier manuel, tricot, crochet, tapisserie, jardinage, repassage, etc.) qui sont à l’origine de ce désagrément. La grossesse, la ménopause et l'âge sont des facteurs favorisants, ou encore une chute sur le poignet.
Le chiropracteur peut identifier les blocages au niveau du poignet et des articulations au-dessus (coude, épaule, cervicales) et relâcher la pression sur le nerf si celui-ci est pris dans des adhérences au niveau du poignet. Il arrive aussi souvent que ces fourmillements ou engourdissements soient dus à un blocage cervical. Votre chiropracteur réalisera un examen complet qui permettra de déceler toutes les origines possibles.
Parfois une intervention chirurgicale peut être indispensable si le nerf est comprimé par des dépôts adipeux dans le tunnel carpien. Le chiropracteur fera la différence entre les différentes origines de ce syndrome. La chirurgie quand elle est nécessaire consiste en la section du tissu fibreux qui constitue le toit du tunnel carpien.
LA FIBROMYALGIE
La fibromyalgie est un syndrome caractérisé par des douleurs diffuses dans tout le corps, souvent associées à une grande fatigue et à des troubles du sommeil. C’est une maladie qui est très éprouvante et empêche souvent la personne qui en souffre d’accomplir ses activités quotidiennes.
L’existence de ce syndrome est reconnue depuis 1992 par l’Organisation mondiale de la Santé. Cependant, la fibromyalgie est encore mal connue et mal comprise.
Aujourd’hui, il semble que certains facteurs physiologiques (anomalies du système nerveux, perturbations hormonales, etc.) et génétiques soient en cause. Des événements extérieurs (traumatismes, infection…) pourraient aussi être impliqués. Les causes exactes demeurent toutefois incertaines.
La fibromyalgie touche de 2 % à 6 % de la population. En France, 2 millions de personnes en sont atteintes.
La maladie apparaît souvent vers 30 ans à 60 ans. Des cas de fibromyalgie ont toutefois été décrits chez des enfants.
Environ 80 % des personnes atteintes sont des femmes.
Les causes de la fibromyalgie :
Les causes du syndrome ne sont pas encore connues. Bien que la fibromyalgie engendre des douleurs musculaires chroniques, il n’y a aucune lésion visible dans les muscles pouvant expliquer les douleurs. Il s’agit d’une maladie où de nombreux facteurs sont probablement à l’origine des symptômes. Plusieurs hypothèses ont été avancées. Voici celles qui retiennent le plus l’attention des chercheurs.
Diminution du seuil de perception de la douleur.
Les personnes atteintes de fibromyalgie ressentent davantage la douleur que les autres. En d’autres termes, leur système nerveux répond de façon anormale aux stimuli extérieurs : une légère pression suffit à déclencher un message de « douleur » chez les personnes fibromyalgiques. Cette plus grande sensibilité à la douleur serait liée au dysfonctionnement de certaines zones du cerveau et à des anomalies de la transmission des messages nerveux.
Anomalies physiologiques du système nerveux.
Plusieurs études ont montré une diminution des taux de neurotransmetteurs, comme le glutamate ou la sérotonine, chez les personnes atteintes de fibromyalgie. De même, des anomalies hormonales (concernant l’hypophyse et le thalamus, dans le cerveau) ont été décrites chez les patients fibromyalgiques. Aucune de ces observations ne permet cependant à elle seule d’expliquer la maladie.
Facteurs génétiques
Il est désormais démontré que la fibromyalgie a également une composante génétique, plusieurs personnes étant atteintes dans certaines familles. Plusieurs gènes pourraient être impliqués dans le déclenchement de la fibromyalgie, mais les études effectuées dans ce domaine n’ont pas données de résultats satisfaisants.
Facteurs biologiques.
Un trouble métabolique de la substance P augmenterait la sensibilité à la douleur. Son association avec le stress, l’anxiété et la dépression est aussi connue. Un manque chronique de sommeil réparateur. Il se peut que le mauvais sommeil ne soit pas seulement un symptôme, mais aussi une cause de la fibromyalgie.
Événements extérieurs
De nombreux agents infectieux ont été incriminés pour expliquer le déclenchement de la fibromyalgie, comme les virus de l’hépatite C ou B, par exemple, ou la bactérie en cause dans la maladie de Lyme. Environ 10 % des personnes atteintes de fibromyalgie déclarent avoir souffert d’une infection avant le début des symptômes.
Dans de nombreux cas, un traumatisme physique (accident) est impliqué dans le déclenchement de la fibromyalgie. Les accidents de voiture causant un « coup du lapin », c’est-à-dire un traumatisme des vertèbres cervicales, sont souvent montrés du doigt. Des traumatismes émotionnels peuvent aussi être en cause, mais ils ne concernent pas tous les cas de fibromyalgie.
Les soins du chiropracteur
Le chiropracteur est expert du système nerveux et à ce titre il permet grâce à son traitement une optimisation du passage de l'information neurologique du système nerveux central vers les muscles en basant son action sur la colonne vertébrale. De plus il effectue un travail musculaire spécifique grâce à la charte des points de fibromyalgie afin d'obtenir une détente musculaire.
Enfin grâce à ses appareillages de tractions vertébrales il permet d'obtenir une myorelaxation ce qui est primordial chez le patient souffrant de fibromyalgie.
DOULEUR A LA MACHOIRE
La mâchoire, qu’on appelle scientifiquement l’articulation temporo-mandibulaire, est un organe très particulier. C’est la seule articulation «suspendue» du corps humain. Elle également une des plus sollicitées puisqu’elle nous sert à la fois à nous alimenter (mastiquer, déglutir…) et à nous exprimer (parler, crier, sourire, rire, etc.), entre autres… Ces particularités font de la mâchoire un organe complexe et primordial.
Celui-ci dépend de puissants muscles qui lui permettent de se fermer contre la gravité et d’exercer une pression importante lors de la mastication. Il dépend aussi d’une structure compliquée par le fait qu’on y trouve, tout comme dans le genou, un ménisque sensé améliorer la cohésion articulaire. En effet les deux os qui s’y articulent ne s’imbriquent pas parfaitement et le ménisque comble l’espace libre. Toutefois il peut se retrouver coincé et bloquer l’articulation.
Examen de la mâchoire
Quand on souffre d’une gêne (douleur, limitation ou bruit) dans sa mâchoire, le chiropraticien examine tout d’abord son mouvement. Ensuite la palpation des différents muscles mettra en évidence certaines contractures co-responsables de la douleur.
L’articulation temporo-mandibulaire est très souvent influencée par la région cervicale. En effet, des blocages situés à la base du crâne peuvent produire des douleurs projetées au niveau de la mâchoire. De même une dysfonction de la mâchoire pourra produire des contractures douloureuses dans la nuque, amenant à un blocage de celle-ci. C’est ce pourquoi le chiropraticien examinera également le fonctionnement des articulations cervicales.
Traitement du chiropracteur :
Le traitement chiropratique vise à rétablir un fonctionnement adéquat de l’articulation en exerçant un guidage progressif de son mouvement et en détendant la musculature qui s’y associe. Il faudra souvent également rendre le patient attentif à différentes situations qui peuvent amener ces problèmes (position de sommeil à plat ventre par exemple) et auxquelles il faut pouvoir remédier pour un soulagement durable.
Tout aussi important: une bonne occlusion est requise pour éviter les effets de bras de levier au niveau notamment des molaires. Le chiropraticien travaillera donc étroitement avec le dentiste et l’orthodontiste.
La chiropraxie est une profession qui dorénavant est remboursée par 540 mutuelles.
Son champ d’application est bien plus étendu que celui des pathologies décrites ci-dessus.
Boris BRENNETOT
Chiropracteur
22 rue de la Madeleine 77400 Thorigny sur Marne
Tel: 01 64 30 63 35 Port: 06 09 25 21 21
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